Selon l'Encyclopédie Universaliste, le quotidien est toujours un caractère répétitif plus ou moins voilé par les obsessions et les craintes. [...] Il est l'invariant des variations qu'il enveloppe. Les jours se suivent et se ressemblent, pourtant tout change.
Ainsi devient quotidien quelque chose qui entre dans notre vie de tous les jours, quelque chose qui se répète et par rapport à laquelle on ne porte plus attention. Quand on parle de quotidien, on parle donc aussi d'habitude. Habitude qui se crée par la répétition. Attention quotidien ne veut pas dire ni monotone ni banal. Heureusement qu'à l'intérieur de notre vie journalière se produit des choses extraordinaires.
Il appartient à chacun de nous d'observer le quotidien pour extraire des éléments particuliers, éléments particuliers qui, sans notre attention et notre regard, se fondent dans la répétition quotidienne.
Il est un élément qui requiert toute notre attention et qui tend à se banaliser et à entrer notre quotidien, à y prendre de plus en plus de place sans que nous n'y fassions très attention... Au nom de la sécurité de tous, la surveillance permanente et le contrôle de l'identité de chacun s'accentue. Bientôt il sera de plus en plus difficile de faire un pas dans la rue sans être filmé (le Ministère de l'Intérieur annonce que d'ici 2012 le nombre de caméras en France sera triplé -de 350 000 à un million-), de naviguer sur internet sans être fiché (les fournisseurs de connexion internet ont désormais le droit de constituer une base de données de se qu'on fait sur le net à partir de notre adresse IP), de payer un achat sans donner d'informations personnelles (projet de payement par empreinte digitale), d'avoir le droit à la présomption d'innocence (un parmi tant d'autres, le fichier STIC qui répertorie tout individu considéré comme "suspect" par la police, et garde la trace de toutes les victimes), etc...
Exemples extraits de Big Brother Awards, les surveillants surveillés (livre Zones).
Une société de surveillance et de contrôle laisse peu de place à une société démocratique garante des libertés individuelles. Est-ce véritablement de cette société que nous voulons? Au nom de la protection, sommes-nous prêts à accepter une surveillance et un contrôle quotidiens?
"Si vous croyez que le monde ressemblera un jour à celui de Big Brother, détrompez-vous... Vous êtes en plein dedans ! [...] Lorsqu'on ne s'étonne plus du traçage, de la vidéosurveillance ou de la conservation des données, c'est justement le signal qu'on est entré dans un monde orwellien."
Alex Türk, président de la Comission nationale de l'informatique et des libertés, dans le Figaro, 6 août 2005.
Ainsi devient quotidien quelque chose qui entre dans notre vie de tous les jours, quelque chose qui se répète et par rapport à laquelle on ne porte plus attention. Quand on parle de quotidien, on parle donc aussi d'habitude. Habitude qui se crée par la répétition. Attention quotidien ne veut pas dire ni monotone ni banal. Heureusement qu'à l'intérieur de notre vie journalière se produit des choses extraordinaires.
Il appartient à chacun de nous d'observer le quotidien pour extraire des éléments particuliers, éléments particuliers qui, sans notre attention et notre regard, se fondent dans la répétition quotidienne.
Il est un élément qui requiert toute notre attention et qui tend à se banaliser et à entrer notre quotidien, à y prendre de plus en plus de place sans que nous n'y fassions très attention... Au nom de la sécurité de tous, la surveillance permanente et le contrôle de l'identité de chacun s'accentue. Bientôt il sera de plus en plus difficile de faire un pas dans la rue sans être filmé (le Ministère de l'Intérieur annonce que d'ici 2012 le nombre de caméras en France sera triplé -de 350 000 à un million-), de naviguer sur internet sans être fiché (les fournisseurs de connexion internet ont désormais le droit de constituer une base de données de se qu'on fait sur le net à partir de notre adresse IP), de payer un achat sans donner d'informations personnelles (projet de payement par empreinte digitale), d'avoir le droit à la présomption d'innocence (un parmi tant d'autres, le fichier STIC qui répertorie tout individu considéré comme "suspect" par la police, et garde la trace de toutes les victimes), etc...
Exemples extraits de Big Brother Awards, les surveillants surveillés (livre Zones).
Une société de surveillance et de contrôle laisse peu de place à une société démocratique garante des libertés individuelles. Est-ce véritablement de cette société que nous voulons? Au nom de la protection, sommes-nous prêts à accepter une surveillance et un contrôle quotidiens?
"Si vous croyez que le monde ressemblera un jour à celui de Big Brother, détrompez-vous... Vous êtes en plein dedans ! [...] Lorsqu'on ne s'étonne plus du traçage, de la vidéosurveillance ou de la conservation des données, c'est justement le signal qu'on est entré dans un monde orwellien."
Alex Türk, président de la Comission nationale de l'informatique et des libertés, dans le Figaro, 6 août 2005.
1 commentaire:
Réflexions.
Je trouve bizarre de constater, combien on croit à notre liberté, je dis « croire », car est elle réelle ? Les extinctions massives des dernières guerres ne tendent elles pas à démontrer le contraire ? Dans une grotte préhistorique, un village africain et même un petit village français du siècle dernier, à l’époque ou les gens communiquaient autour d’eux… Tout le monde ne savaient t’ils pas tout sur les autres et même parfois les détails les plus intimes ?
C’est pourtant ce qui constituait le groupe dans sa force, son efficacité et bien sur ses défauts…
Aujourd’hui ce qu’on appelle : « Liberté », n’est-il pas l’expression d’un individualisme généralisé ? Ce monde ne se compose t’il pas de trop d’éléments incontrôlables qui justifient l’installation d’un système de contrôle ?
Le vaste réseau mondial que l’on a construit à l’aide d’informatique (internet…) qui est le vecteur principal aujourd’hui de toutes communications et de surveillance, ne tente t’il pas de transformer le monde en village ? Evidemment que cela peut être détourné pour instaurer la dictature, mais ce système comme tous autres, ne possède il pas en lui-même les contre-mesures pour y résister ?
Tout démontre aujourd’hui qu’il faudrait pousser peut être encore plus loin les systèmes de contrôle de nos habitudes de vie, de consommation etc… ne serait ce que pour assurer notre suivie. Car l’époque des chasseurs-cueilleurs est semble t’il terminé. Chaque homme a une vie pour s’adapter, la civilisation en est la continuité.
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