19/11/2008
18h00, Orléans
Il est important lorsqu'on est en quête d'une identité d'avoir le regard d'autrui sur le sujet observé.
Ainsi quelques personnes côtoyant de près ou de loin ID 0611 vont être interrogées pour savoir ce qu'elles savent d'elle et ce qu'elles peuvent déduire à partir d'observations de son comportement.
Cette recherche va tendre à mettre en évidence les traces et les renseignements personnels laissés ou donnés (consciemment ou non) par ID 0611 aux autres.
Vont être questionnés : ses amis proches, des connaissances, ses voisins, un de ses professeurs, la personne à l'accueil de son école, son petit copain. On évitera la famille proche parce que la quantité d'information serait trop importante. Dans tous les cas, on limite la quantité à l'espace d'une feuille A4. L'absence d'information est aussi importante que la surabondance. L'intérêt est de comparer les différents résultats, ainsi on pourra savoir de quelle nature seront les différentes informations qu'ID 0611 donne aux autres.
19/11/2008
France Inter, Parenthèse
Didier Bigot -(enseignant les relations internationales à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et chercheur associé au Centre d'Etudes et de Recherches Internationales (CERI-Sciences Po paris)- est intervenu dans l'émission Parenthèse, le samedi 15 novembre 2008, à propos de son livre "Au nom du 11 septembre...les démocraties à l'épreuve de l'antiterrorisme".
Le respect de nos libertés individuelles sont garantes de la Démocratie pourtant nous entrons de plus en plus dans l'ère du profilage...
Ce qui devient dangereux aujourd'hui c'est le branchement entre 2 logiques de renseignement : les services de renseignements (l'espionnage, qui a toujours existé) et des techniques de surveillance hétérogènes (ex : la demande du code postale pour avoir une carte d'adhésion dans un magasin). Nous acceptons la plupart du temps ce système de surveillance parce que nous n'avons pas l'impression de donner des renseignements personnels.
Le branchement de ces différents renseignements ce fait lorsqu'un service de renseignement, de police ou même militaire acquièrent la droit de récupérer ces données et de les utiliser non pas pour rechercher une personne déjà connue mais pour rechercher quelqu'un qui ressemble à un type de personne (ex: terroriste). C'est ce qu'on appelle le profilage.
Il existe bien encore aujourd'hui en France une protection juridique qui garantie le non-accès aux données personnelles, mais la frontière entre vie privée/vie publique tend à s'effilocher puisque les systèmes de vidéo-surveillance et l'inter-connection de fichiers tend à se généraliser. Le danger vient aussi de la différence de règles entre les différents pays.
Pourquoi accepter de tels contrôles ?
On remarque que les gens sont prêts pour augmenter leur propre sécurité à sacrifier la liberté des autres (cf. David Call) sans avoir l'impression que c'est en fait leur liberté qui est sacrifiée!!
Le respect de nos libertés individuelles sont garantes de la Démocratie pourtant nous entrons de plus en plus dans l'ère du profilage...
Ce qui devient dangereux aujourd'hui c'est le branchement entre 2 logiques de renseignement : les services de renseignements (l'espionnage, qui a toujours existé) et des techniques de surveillance hétérogènes (ex : la demande du code postale pour avoir une carte d'adhésion dans un magasin). Nous acceptons la plupart du temps ce système de surveillance parce que nous n'avons pas l'impression de donner des renseignements personnels.
Le branchement de ces différents renseignements ce fait lorsqu'un service de renseignement, de police ou même militaire acquièrent la droit de récupérer ces données et de les utiliser non pas pour rechercher une personne déjà connue mais pour rechercher quelqu'un qui ressemble à un type de personne (ex: terroriste). C'est ce qu'on appelle le profilage.
Il existe bien encore aujourd'hui en France une protection juridique qui garantie le non-accès aux données personnelles, mais la frontière entre vie privée/vie publique tend à s'effilocher puisque les systèmes de vidéo-surveillance et l'inter-connection de fichiers tend à se généraliser. Le danger vient aussi de la différence de règles entre les différents pays.
Pourquoi accepter de tels contrôles ?
On remarque que les gens sont prêts pour augmenter leur propre sécurité à sacrifier la liberté des autres (cf. David Call) sans avoir l'impression que c'est en fait leur liberté qui est sacrifiée!!
18/11/2008
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